top of page
Rechercher
alexiscaujolle

Un Fédal au jokari, c'est pour bientôt !

L’histoire commence probablement le jour de mon inscription à l’école de tennis, à 6 ans en 1995, dans le petit club du village. Ce jour-là, j’avais très probablement voulu imiter mon père ou mon frère. Force est de constater que, pour une fois, ils avaient eu raison. Raquette en main, j’apprends d’abord à ramasser les balles. J’obtiens fièrement la balle blanche … puis la jaune, l’orange, la verte et enfin, enfin la rouge. C’est long d’apprendre le tennis, très long, souvent plus long que prévu. Et c’est surtout extrêmement frustrant. Bon nombre de balles ont volé et autant de raquettes ont, après une n-ième bâche, été utilisées à des fins différentes de celles pour lesquelles elles avaient initialement été conçues. Et pourtant …



Et pourtant le tennis aujourd’hui en France, c’est plus d’un millions de licenciés – 2ème sport national – et 2 millions de téléspectateurs quotidien pendant la période de Roland Garros. A l’échelle planétaire, c’est plus de 60 millions de pratiquants. 1 % de la population mondiale. Un intérêt indéniable … et justifié. Justifié car quand même, quel bonheur de battre son pote qui menait pourtant 5-2 au troisième vingt minutes plus tôt … Mais aussi quelle adrénaline de claquer un passing en bout de course ou de poser l’amortie qui va bien. Celle qui pousse à brailler « Allez ! » sur un court. Quel autre plaisir encore de voir jouer Roger pour son 1533ème match, et d’avoir suivi pendant 15 ans l’émergence et la vie au plus au niveau d’un big-3 ayant depuis longtemps dépassé ce qu’on aurait pu imaginer être les limites du tennis au 20ème siècle. Quelle impression de voir Delpo gagner en toute humilité en retour de blessure. Et Benoit Paire alors … On y pense à Benoit Paire ? Sûrement pas assez. Le tennis procure des émotions sportives rares, principales raisons des 1 055 raquettes cassées par Marat Safin en carrière, mais surtout premières explications de sa popularité.



L’histoire, sans vraiment s’être arrêtée, reprend en 2015. 20 ans après le tennis, je découvre le jokari. Bien sûr, je connaissais vaguement l’idée et je savais que Jack était mauvais, mais je n’avais jamais tapé la balle. C’est finalement assez intuitif quand on s’y reprend à deux fois ... Le parallèle avec le tennis est évident, mais en plus on peut claquer des revers à une main. Oui, ceux qu’on a toujours rêvés de passer sur un court. Un socle, une ligne, deux raquettes, j’emmenais un jokari partout, afin de transformer chaque endroit en terrain de jeu. Des rues parisiennes aux contrées alpines, des plages normandes à la côte basque, les sensations du tennis étaient finalement reproductibles partout. Une expérience à part entière.



Le jokari aujourd’hui en France, ce n’est malheureusement rien, ou presque. Et c’est injustifié. Comment expliquer qu’un sport accessible à toutes et tous, praticable partout, ne compte qu’une poignée de connaisseurs et encore moins de joueuses et joueurs ? Jauq® s’est donné pour mission de rendre ce sport incontournable, en démocratisant sa pratique et en proposant un matériel technique performant, inexistant jusqu’alors. Dans un but précis, celui de pouvoir reproduire dans les meilleures conditions et dans les plus beaux spots de jeu, les gestes et sensations du tennis. Au même titre que beaucoup de sports de raquettes, le jokari saura alors être considéré comme un jeu par les uns et comme un sport par les autres. Les compétiteurs s’aligneront bientôt sur les tournois pendant que d’autres se défouleront en solitaire. Les gamins ne ramasseront plus qu’une balle, elle sera noire et non plus jaune. Papi pourra alors raconter que lui, à l’époque, avait commencé par le jokari. En attendant, pour les amateurs de tennis, on prendrait bien le pari que dans un avenir proche, un Fedal se jouera au Jauq®



159 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page